Beaucoup de psychologues attendent avec impatience la nouvelle version du test d’intelligence pour enfants le plus utilisé dans nos frontières, le WISC V, prévu pour la mi-octobre 2016. Il est vrai que la version IV encore d’actualité aujourd’hui commence à être dépassée de par certains items verbaux qui ne sont plus du tout d’actualité pour les très jeunes enfants (j’ai moi-même une certaine appréhension lorsque je dois poser certaines questions de l’épreuve Compréhension) car ces questions ont été élaborées début des années 2000 dans un certain contexte culturel que les enfants de 6 ans aujourd’hui ignorent.
Cette nouvelle version comprend comme les précédentes 15 épreuves dont 7 seulement sont obligatoires pour avoir un Q.I. total ; les autres épreuves sont à administrer selon les hypothèses des psychologues.
15 épreuves donc à partir desquelles on peut calculer 5 indices principaux et 5 indices supplémentaires + un Q.I. total, soit 10 indices et un Q.I. qui est en soi également un indice (voir figure 1).
Dans la version IV, il y avait 4 indices : l’Indice de Compréhension Verbale (ICV), l’Indice de Raisonnement Perceptif (IRP), l’Indice de Mémoire de Travail (IMT) et l’Indice de Vitesse de Traitement (IVT). J’étais déjà embêtée par l’Indice de Raisonnement Perceptif qui incluait de l’analyse visuo-spatiale et visuo-constructive (Cubes) ainsi que du raisonnement sur du matériel visuel concret et abstrait (Identification de concepts et Matrices), ce qui n’est pas la même chose ; d’ailleurs, il n’était pas rare qu’à l’intérieur de cet indice, il y ait des différences justement parce qu’il ne s’agissait pas des mêmes capacités. Oh miracle, je ne fus pas la seule à m’en rendre compte et dans la nouvelle version, ils ont divisé cet indice en deux indices représentant bien les capacités sus-nommées, à savoir : l’Indice VisuoSpatial (IVS) et l’Indice de Raisonnement Fluide (IRF). Dans le WISC 5e du nom, il y a donc 5 indices : l’Indice de Compréhension Verbale (ICV), l’Indice VisuoSpatial (IVS), l’Indice de Raisonnement Fluide (IRF), l’Indice de Mémoire de Travail (IMT) et enfin l’Indice de Vitesse de Traitement (IVT).

Figure 1 : WISC V (ECPA)
Rentrons dans le détail des indices principaux :
- L’Indice de Compréhension Verbale (ICV) est composé de Similitudes et de Vocabulaire que l’on connaît déjà.
- L’Indice VisuoSpatial (IVS) est composé quant à lui de Cubes et de Puzzles visuels. Cubes est déjà connu. Quant à Puzzles visuels, il s’agit d’une nouvelle épreuve pour les enfants mais elle existe déjà pour les adultes. Il est question de réaliser une image à partir de 3 pièces d’un puzzle découpé de façon un peu arbitraire en choisissant parmi 6 pièces possibles, et ce, de manière mentale, c’est-à-dire sans manipuler de pièces. Cette épreuve nécessite beaucoup de rotation mentale.
- L’Indice de Raisonnement Fluide (IRF) comprend Matrices, déjà connu, et Balances qui fait son apparition ici mais qui existe déjà pour les adultes. Balances consiste à équilibrer une balance avec des objets géométriques de formes et de couleurs différentes et en quantité différente. Moi qui utilise la Théorie des Cadres Relationnels (TCR ou RFT en anglais) dans ma pratique clinique, cette épreuve me parle énormément et j’y vois la relation d’équivalence entre les différents stimuli.
- L’Indice de Mémoire de Travail (IMT) est composé de Mémoire des chiffres et de Mémoire des images. Dans Mémoire des chiffres, il faut comme d’habitude répéter une suite de chiffres dans l’ordre et dans le sens inverse, mais ici a été ajouté l’ordre croissant, comme pour la WAIS IV. Par ailleurs, le souci avec cet indice était qu’il utilisait que la mémoire de travail auditive et aucunement la mémoire de travail visuelle. Mémoire des images corrige donc ceci afin de fournir un Indice de Mémoire de Travail qui soit à la fois auditif et visuel.
- Enfin, l’Indice de Vitesse de Traitement (IVT) ne change pas dans son contenu car il contient Code et Symboles. Toutefois, ces 2 dernières épreuves ont été revues et corrigées afin d’améliorer sa validité. Par exemple, les petites images de Code ont été modifiées pour être davantage uniques car dans les versions précédentes, certaines images se ressemblaient et se confondaient en mémoire, ce qui pouvait interférer avec les performances. Quant à Symboles, comme pour la version adulte, il faut maintenant barrer le symbole lorsqu’on l’a reconnu et non pas la case « oui » car il pouvait y avoir des items cotés justes alors qu’il s’agissait de faux positifs.
Entamons les 5 indices supplémentaires :
- L’Indice de Raisonnement Quantitatif (IRQ) est composé de Balances et d’Arithmétique. Tiens donc ! Arithmétique était considéré avant comme étant de la mémoire de travail, et d’ailleurs il l’est toujours dans la WAIS IV. Aujourd’hui, il se trouve dans le raisonnement quantitatif et également dans le raisonnement fluide (en cas de substitution). En fait, les auteurs ont considéré que cette épreuve constituait du raisonnement et plus spécifiquement du raisonnement quantitatif. Mouai… Ce n’est pas que je suis entièrement en désaccord, juste que cela me pose quelques problèmes : le calcul mental n’est pas uniquement du raisonnement fluide mais est également basé sur quelque chose de cristallisée car il fait appel à des faits numériques. Des faits numériques sont des résultats stockés en mémoire à long terme pour éviter de réaliser le calcul comme par exemple toutes les tables de multiplication et les opérations de type 7 + 3 = 10 ou autres. Quant au côté quantitatif, je pense qu’on est tous d’accord. Pour Balances, il s’agit également de la même chose car on établit des relations d’équivalence (« ceci « vaut » cela… ») de manière quantitative.
- L’Indice de Mémoire de Travail Auditive (IMTA) représente l’ancien Indice de mémoire de travail à savoir Mémoire des chiffres et Séquence Lettres-Chiffres afin d’apprécier si les éventuelles difficultés en mémoire de travail concernent la boucle phonologique par rapport au calepin visuo-spatial (voir l’Indice de Mémoire de Travail plus haut).
- L’Indice Non-Verbal (INV) a été créé pour les personnes en difficulté avec le verbal, que ce soit les enfants dysphasiques ou éventuellement en dépression car il y a beaucoup d’inhibition verbale dans la dépression.
- L’Indice d’Aptitude Générale (IAG) que j’utilise beaucoup chez les personnes à haut potentiel intellectuel car il est le plus représentatif de l’intelligence. Cet indice est composé dans cette version de l’Indice de Compréhension Verbale (ICV), de l’Indice VisuoSpatial (IVS) et de l’Indice de Raisonnement Fluide (IRF) qui contribuent au Q.I. total soit : Similitudes, Vocabulaire, Cubes, Matrices et Balances. Cet indice exclut donc les indices de Mémoire de Travail (IMT) et de Vitesse de Traitement (IVT) qui peuvent contenir beaucoup d’erreurs de mesure et donc ne pas représenter les capacités intellectuelles de l’enfant. C’est pour cela que je l’utilise beaucoup avec les personnes à haut potentiel intellectuel chez qui les indices de Mémoire de Travail et de Vitesse de Traitement sont souvent beaucoup plus bas que les autres.
- L’Indice de Compétence Cognitive (ICC) contient ce que l’Indice d’Aptitude Générale (IAG) ne contenait pas c’est-à-dire l’Indice de Mémoire de Travail (IMT) et l’Indice de Vitesse de Traitement (IVT) à savoir ici Mémoire des chiffres, Mémoire des images, Code et Symboles. Comme dit ci-dessus, ces épreuves sont souvent plus basses que les autres chez les personnes à haut potentiel (voir figure 2). Il m’est même arrivé de voir chez des enfants comme chez des adultes que cet indice soit également très haut ; dans ce cas, on a l’impression de voir un processeur qui réalise le traitement de l’information extrêmement rapidement sans être entaché d’émotions ou d’autres perturbateurs.

Figure 2 : profil des indices enfants
Ça fait beaucoup d’indices vous ne trouvez pas ?
5 indices principaux, 5 indices supplémentaires et un Q.I. total, qui est également un indice, basé uniquement cette fois-ci sur 7 épreuves parmi les 15 proposées !
J’ai comme l’impression que ce Q.I. total perd un peu de sa valeur, et j’en suis ravie. Pourquoi cela ?
L’être humain a à la base certaines capacités qu’il va plus ou moins investir. Il aura ainsi des forces et des faiblesses dans tel ou tel autre domaine ; c’est ce que Gardner appelle les intelligences multiples. Il est ainsi erroné de penser qu’une note globale peut représenter les capacités générales car rappelons que ce qui est mesuré par les tests, ce ne sont que les traits latents (l’expression) et non pas les capacités en elles-mêmes. De ce point de vue – et c’est ce qui apparaît dans la pratique – il est loin d’être rare que l’on observe une hétérogénéité à l’intérieur des domaines c’est-à-dire des indices. D’ailleurs, cette hétérogénéité est présente dans environ 95 % des personnes à haut potentiel intellectuel testées (voir figure 3), c’est pour dire que l’hétérogénéité est la norme ! Et qui dit hétérogénéité significative, dit impossibilité de calculer le Q.I. total. Je me souviens d’une prof à la fac qui utilisait cette métaphore que j’utilise encore aujourd’hui : « Imaginons un lycéen qui obtient une note de 18/20 aux 100 m et une note de 2/20 en natation… Peut-on dire qu’il est « moyen » (10/10) en sport ? ». Évidemment que non ! On dira sûrement que c’est un très bon sprinter et qu’il a peut-être une phobie de l’eau ou autre. Dans tous les cas, réunir ces 2 performances ne le représentera pas. Calculer un Q.I. total, même si cela est différent de calculer une moyenne, c’est un peu la même chose que ce lycéen. Ce qui est le plus juste, c’est de mettre en lumière les points forts, les points faibles, les points dans la norme. D’autant plus que 2 personnes qui ont par exemple 140 de Q.I. total ont très, très souvent des profils de notes complètement différents avec un fonctionnement cognitif également différent. Ainsi, se baser sur les indices et non plus sur un Q.I. total est plus « juste » et surtout plus aidant.

Figure 3 : empan des indices < 15 en bleu WI4n120 (Morin, Aubertin, 2016)
En multipliant les indices et en étalonnant un Q.I. total uniquement basé sur 7 épreuves va dans ce sens et lui donne, selon moi, une moindre importance.
Je prends l’exemple d’un petit garçon de 4 ans et demi testé avec la WPPSI IV qui contient, comme le WISC V, 5 indices composés chacun de 2 épreuves et d’un Q.I. total calculé sur base de 6 épreuves seulement. Ce petit garçon obtient un Q.I. total de 136. Mais si j’additionne la somme des 10 notes standard et que j’utilise la table étalonnage du WISC IV (ce que je n’ai pas le droit car ce n’est pas le même test mais comme il n’y a pas de Q.I. Total basé sur 10 épreuves sur la WPPSI IV, et comme ces 2 batteries de tests sont plafonnées à 160 et décroissent de manière équivalente, j’ai voulu voir ce que cela donnait), il obtient alors un Q.I. total de 146. Entre 136 et 146 il y a une réelle différence ! Ce petit garçon a juste obtenu de meilleures notes en étant plus concentré sur les 4 dernières épreuves qui ne rentrent pas, elles, dans le calcul du Q.I. total.
Donc vive les indices et à bas le Q.I. total !
Pour le dépistage des personnes à haut potentiel, je prône l’abandon du Q.I. Total au profit de l’analyse des notes standard car certaines sont beaucoup plus représentatives que d’autres de cette population comme vous pourrez vous en rendre compte dans le graphique suivant (figure 4 et 5).

Figure 4 : profil endonormé enfants (Morin, Aubertin, 2016)

Figure 5 : profil endonormé adultes (Morin, Aubertin, 2016)
Sources
Figure 1 : graphique des ECPA, éditeur du test.
Figure 2 : Wi4n120, étude du WISC IV réalisée sur 120 enfants (Morin et Aubertin, 2016) ; Wi4n99PER, étude réalisée sur 99 sujets «le WISC-IV permet-il d’améliorer l’identification des enfants à haut potentiel » , Pereira-Fradin, Caroff et Jaquet in Enfance, 2010 ; Wi4 Li n50, étude réalisée sur 50 sujets, « enfants à haut potentiel intellectuel : aspects cognitifs et socio-adaptatifs » Liratni, thèse de doctorat, 2009 ; Wi4 étalon HP n20, groupe clinique se trouvant dans le manuel du WISC IV et basé sur 20 sujets.
Figure 3 : à partir de l’étude sur 120 sujets enfants, Morin et Aubertin ont regardé le pourcentage de protocoles dont la différence entre les indices étaient inférieure ou supérieure à 15 points. Ici, dans 95 % des cas il y a une différence inter-indice supérieure à 15 pounts, donc une hétérogénéité.
Figure 4 et 5 : le profil endonrmé selon Jacques Grégoire, est fabriqué selon la moyenne des notes standard. Cette moyenne des notes standard est prise comme référence interne afin de mettre en évidence les points forts et les points faibles du sujet. Ici il s’agit de la moyenne des notes standards de 120 sujets. Nous voyons bien que les épreuves verbales sont les plus largement réussies.
Enfin!!!! Confrontée très souvent à des retours de psychologues chez qui j'envoie mes petits patients ne concluant pas à un haut potentiel sous prétexte d'hétérogénéité, j'accueille avec satisfaction ce WISC V et l'abandon du QI total. Merci de cet article intéressant.
Merci.
Je tiens à préciser que ce fameux abandon du Q.I. total est un point de vue personnel. J'ai observé une multiplication des indices et que les épreuves rentrant dans le Q.I. total sont moins nombreuses ; j'ai cette impression qu'il prend moins de poids qu'auparavant.
Pour ma part, dans ma pratique clinique, j'insiste beaucoup sur le profil.
Je ne sais pas s'il disparaîtra complètement un jour, mais le fait qu'on va beaucoup plus dans une analyse des différentes capacités - quelque chose de plus neuropsychologique en somme - est déjà une réelle progression.
Merci pour cet article
Il est vraiment génial.
Merci à vous Virginie pour votre lecture et votre appréciation.
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Merci pour cet article passionnant ! Voilà plusieurs mois que j'ai vos coordonnées dans mon portefeuille, il faut vraiment que je vienne vous voir :)
Un jour j'y arriverai un jour j'y arriverai un jour j'y arriverai un jour j'y arriverai un jour j'y arriverai ;)
Merci beaucoup Donia.
(Toute ressemblance avec une publicité existante ne serait que pure coïncidence :D )
merci
Cela correspond beaucoup plus à mon quotidien de maman de deux enfants HP.
En procédant comme cela, je sens que j'aurais des pistes concrètes pour aider les enfants.
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Bonjour,
Pouvez-vous nous donner la référence complète de l'étude que vous citez "Morin et Aubertin, 2016"?
Merci,
Aurélie
Merci pour cet article très complet et passionnant.
tout à fait d'accord, vivement que l'éducation nationale arrive à cette réflexion et abandonne le chiffre fatidique des 130 !!
Bonjour,
Merci pour cet article sur les évolutions des tests enfants. Où en est-on au niveau des tests pour adultes ? Y a-t-il aussi des changements ?
Si on ne tenait plus compte du QI total, comment déterminerait-on le HPI ? Avec un niveau élevé dans un indice ? Plusieurs ? Le(s)quel(s) ?
Pascal
Bonjour Pascal
Les tests sont renouvelés environ tous les 10 ans, du moins pour les échelles de Wecshler. La dernière version du test pour adultes (WAIS IV) est sorti en 2011 si mes souvenirs sont bons. Ce test est donc à mi-parcours de vie.
Oui, il y aura des changements comme à chaque version qui évolue selon les nouvelles théories en vigueur. Il y a fort à parier que ce sera sur le même principe que le test pour enfants.
Enfin, considérer uniquement le Q.I. total comme détection des hauts potentiels intellectuels est pour moi très dépassé. Malheureusement, une grande majorité des psychologues appliquent cette règle de manière rigide.
Les études que j'ai pu faire aussi bien auprès des enfants qu'auprès des adultes montrent un certain profil (qui reste une moyenne donc toute variation est possible) où les épreuves verbales sont largement mieux réussies que les autres. Notamment, l'épreuve Similitudes est une des épreuves, pour ne pas dire l'épreuve la plus réussie (Vocabulaire également).
Il y a aussi l'utilisation de l'Indice d'Aptitude Générale (IAG) en lieu et place du Q.I. total. Cet indice se concentre sur les épreuves verbales et de raisonnement perceptif et ignore tout ce qui est mémoire de travail et Vitesse de traitement. Je sais que Jacques Grégoire utilise cet indice pour recruter des sujets dans ses recherches sur le haut potentiel.
Bonjour, Je suis orthophoniste et votre article m'a beaucoup intéressée ! L'an dernier une psychologue scolaire a fait passer le wisc IV a une de mes petites patientes qui était alors en fin CE1, sans en avoir averti les parents et en connaissant à peine la petite fille qui est du genre "lapin effrayé pris dans les phares d'une voiture" quand elle ne connaît pas la personne.
Le résultat a été catastrophique mais ne correspond pas du tout à mes propres bilans exalang entre autres qui a le même genre d'items que le wisc. Le compte rendu que j'ai eu était un torchon de 6 lignes ... Depuis cette gamine (qui manquait énormément de vocabulaire) est "cataloguée" comme promise à la CLIS et incapable de faire une 6ème ... je trouve qu'on se projette un peu loin là, comme si elle était incapable d'évoluer ! Ses parents ont reçu un dossier de handicap ... Bref, je trouve que ça va très, trop loin, D'autant que j'ai d'autres enfants plus en difficulté qu'elle qui ont certes une AVS mais à qui on ne parle pas de CLIS ... Donc ma question: peut on vraiment décider de tout l'avenir d'un enfant à partir d'un test, dépassé qui plus est puisque le V était en train de sortir ?
Évidemment que l'on ne peut pas tout décider sur un simple test. Malheureusement, j'ai déjà vu ce genre d'histoire.
Je rappelle qu'il faut une autorisation des parents pour faire passer un test ; et même l'éducation nationale ! Je dirais même surtout l'éducation nationale. D'ailleurs, dans la conférence de consensus pour la pratique de l'examen clinique de l'enfant et de l'adolescent, cela fait parti d'une des 32 recommandations.
Il faut que les parents refusent la classe Clis et fassent une autre évaluation ailleurs.
Bonjour
Je vous remercie pour votre article très intéressant!
Je suis maman de deux enfants et également éducatrice de jeunes enfants. Mes enfants ont tous les deux eu un développement très rapide et semblent différents des autres enfants depuis tout petits.
La plus grande vient de passer le Wisc 5 et effectivement le QI total ne veut pas dire grand chose vu qu'elle présente de gros écarts entre les différents indices!
Par contre les écarts semblent inversés avec le profil typique HQI. Elle a un score élevé en résonnement fluide 134 (17 aux matrices) et très moyen en IVT 100 , ainsi qu'en indice de compréhension verbale 111.
(la psychologue explique qu'elle comprend des concepts très compliqué mais ne trouve les mots pour expliquer même les plus simple, qu'elle a été pénalisé)
Qu'en pensez vous?
Merci
Cela arrive. J'appelle ces profils des « profils inversés ».
Certaines personnes sont très à l'aise sur le verbal alors que d'autres, ont un raisonnement plus « global » plus « imagé » et plus synthétique et ont parfois du mal à trouver les bons mots pour exprimer leur pensée.
17 aux Matrices, cela est excellent. Cela signifie que votre fille est capable de trouver les règles qui régissent des choses abstraites et de les appliquer à d'autres choses abstraites tout en inhibant le côté perceptif du matériel.
100 en IVT est tout à fait classique.
Bonjour, merci pour ces infos. Comment ont été choisis les 120 enfants QI>130 du groupe Wi4n120 ? Au hasard ? Parmi votre clientèle ? Merci
Parmi ces 120 enfants, 28 % viennent de ma patientèle, 36 % viennent de Jean Brunault (psychologue spécialisée et créateur d'Eurotalent) et le restant (36 %) viennent de psychologues très divers.